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Concours de nouvelles 6eD

Le groupe d’AP français de 6D a participé au concours de nouvelles sur le thème de la découverte d’une nouvelle planète.Ils ont travaillé en groupe, chacun écrivant son passage puis sélectionnant les idées les plus intéressantes pour les retravailler et faire un texte unique. Vous trouverez leur texte ci-joint. Bonne lecture !


L’incroyable aventure d’Hannah Taylor

Chapitre 1 : le concours spatial
Je suis Hannah Taylor, j’ai 17 ans et j’ai été sélectionnée dans la plus grande station d’astronautes du monde. Avant de vous raconter mon histoire fabuleuse (oui, il faut le dire), je vais tout de même me décrire : mes yeux sont marron, mes cheveux châtains, je suis grande et fine. Je suis la capitaine de l’équipe huit. Il y a dix équipes et la première qui fera LA découverte remportera dix millions de dollars. Il faut trouver dans l’univers l’objet ou l’élément le plus extraordinaire qui soit.
Dans mon équipe, j’ai quatre équipiers. Ils sont tous américains, comme moi. Nous avons travaillé durant des mois et des mois pour être à la hauteur de ce concours, le concours de l’Etoile filante qui débute le jeudi 24 décembre 3009. Nous avons travaillé la mécanique, le vol dans l’espace bien sûr, mais aussi les arts martiaux.
Notre vaisseau est le Selphanna 2713 (pour faire référence à mon nom). Il fait la taille de Mercure et est équipé de canons lasers. A l’intérieur, il y a deux salles principales. La première est là où il y a toutes les commandes pour le conduire et la deuxième (qui est la plus grande) est notre salle de vie. Il y a aussi des chambres, des réserves, etc.

Chapitre 2 : la nouvelle planète
Cela fait maintenant un an que nous sommes partis de notre planète bleue. Et nous arrivons en vue d’une planète inconnue : elle est écarlate avec des traces d’une couleur… inconnue qu’on voit très peu. Elle est de type tellurique et composée à 61/100 d’océans. Des anneaux majestueux composés d’une mélange de fer et de roche la plus dure jamais découverte, le katchoum, l’entourent. Une centaine de satellites tournent autour d’elle. Une trentaine d’entre eux sont des satellites de haute technologie : la planète est donc habitée.
Une fois posés, nous avons pu admirer le ciel rose comme un saumon. Autour de nous, rien que le désert. Dans le ciel rose, on peut voir des sortes de montgolfières avec de grands yeux et une bouche qui sourit. Ces drôles d’engins sont marron avec quelques rayures grises, comme un poisson clown.
Très loin, à l’opposé de là où on se trouve, on peut voir une ville, extrêmement futuriste. Ses bâtiments sont chacun plus grands que la tour Eiffel, c’est pour cela qu’on les voit aussi bien. Ils sont quasiment tous bleus et verts avec des sortes d’antennes posées sur leur sommet. Un des bâtiments est carrément en forme de losange. De quoi attiser encore plus ma curiosité. Mais mon regard s’est arrêté sur… Une porte traînant dans le vide. Je ne parle pas d’une simple porte, je parle d’une porte faisant la taille d’une maison. Elle est apparue d’un coup.

Chapitre 3 : les habitants
Nous décidons de franchir cette porte et nous voilà téléportés au pied de la ville. Le sol y est bizarre, comme du slim : il nous colle aux semelles. Il y a des plantes qui semblent vivantes autour de nous. J’ai l’impression qu’elles nous observent. C’est désagréable.
Une pancarte indique le nom de la ville. Mais le problème est qu’elle est écrite dans une langue très particulière. Il y a marqué quelque chose comme *%$¨$£°. Grâce à nos lunettes traductrices, nos sharingans, nous pouvons le déchiffrer. Argh, c’est écrit “soupe de chair d’humain” !
Au pieds des bâtiments, nous voyons les habitants de la ville. Ils sont très… Comment dire ? Laids et bizarres. Ils sont violets et ont une dizaine de tentacules. Six yeux noirs comme la nuit ornent leur tête, trois d’un côté et trois de l’autre.
Je veux fuir, mais ils nous ont aperçu. C’est trop tard ! Nous allons finir en bouillie ! Mais là me vient une solution : j’ai une télécommande d’urgence qui me permet de ramener mon vaisseau en dix secondes. J’appuie et commence à compter tout en m’enfuyant avec mes équipiers. “1 – 2 – 3 – 4…” Pendant ce temps les créatures bizarres se réjouissent à l’idée de nous attraper. “10”. Mon vaisseau est là ! Nous montons nous mettre en sécurité et nous enfuyons loin de ces monstres.

Chapitre 4 : la découverte
Comme nous n’allons pas nous laisser décourager par des extra-terrestres, nous avons établi un plan pour explorer sans finir en soupe. Grâce à nos scientifiques, nous avons créé des costumes violets à tentacules qui ressemblent parfaitement à ceux des aliens. Nos sharingans nous permettront de parler comme eux et de comprendre ce qu’ils disent. En avant !

Chapitre 5 : le jour du concours
“Bon, nous y voilà ! ” dis-je en claquant une des portes du vaisseau. Je sortis le téléphone que je n’avais pas utilisé depuis notre départ de la Terre où nous étions enfin de retour. La première chose que je fis ? Allez regarder le nombre de like et de vues de mon dernier post. J’y expliquai que j’allais partir en exploration spatiale pour le concours de l’Etoile filante et patati et patata.
“Que fais-tu ? s’impatienta Gino de son accent italien.
– Oh rien, rien, une seconde”, dis-je, un sourire forcé aux lèvres. En fait je n’étais pas du tout contente : mon dernier post n’avait reçu que douze like !
” Bon, on y va, j’appelle un taxi”, dis-je, blasée.
Nous arrivâmes enfin dans la grande salle où chaque équipe devait présenter sa trouvaille. Cela faisait bizarre de voir autant d’autres humains.
L’équipe 1 présenta un pikatchu avec un collier anti-décharges électriques. Il était si mignon ! Une autre équipe avait rapporté une plante carnivore rose. La suivante, une plante magique qui pouvait guérir toutes les maladies. Il y eut aussi un bijou téléporteur et un fruit étrange qui produisait une sorte de sang violet qui rendait invincible. L’équipe 6, elle, avait trouvé un stylo qui pouvait renverser de l’eau automatiquement, mais au cours de la démonstration ils inondèrent la salle ! Le jury les renvoya immédiatement. Les équipes suivantes avaient ramené de la nourriture gastronomique extraterrestre et une sorte de téléphone qui pouvait te localiser à cinquante millions de kilomètres. Certains de ces découvertes étaient si bien que j’en étais jalouse.
L’avant dernière équipe avait trouvé un simple petit caillou. Ils avaient l’air très déçu. Mais le jury s’aperçut que cette pierre valait 200 millions de dollars! Alors là, ils prirent leur caillou et partirent avec car 200 millions de dollars, c’est bien plus que dix millions ! Ils décidèrent donc de le vendre et de devenir riches en partageant l’argent.
Enfin ce fut notre tour. Nous avions ramené… un véritable créateur de planètes ! Il ressemblait à un simple stylo avec lequel on pouvait dessiner dans le vide (pas besoin de feuille) et l’objet qu’on dessinait se réalisait. Cette découverte étonna tout le monde. Nous l’avions trouvé – ou plutôt gagné – à l’intérieur du bâtiment en forme de losange de la ville des aliens violets. Ce lieu était en fait un stade de “AirBall”. La balle avec laquelle on jouait à ce jeu était absolument incontrôlable. On devait la faire rentrer dans un trou mais c’était plus dur que de passer le bac ! Le gagnant du match gagnait un créateur de planètes et c’est pour ça qu’il y avait autant de gens dans le stade… Bref, vous devinez que nous avions gagné le match (pas facile pourtant avec nos déguisements à tentacules !).
Après avoir montré notre découverte, nous reçûmes enfin les résultats du concours et… Nous avions gagné ! Les jurés étaient tellement impressionnés par le fait de pouvoir créer une planète qu’ils n’avaient pas hésité à nous donner les dix millions de dollars !
Notre découverte était vraiment la meilleure ! Nous avons sauté de joie et nous étions tellement contents que nous avons pleuré.
A présent, je suis riche. Je me suis aussi mariée, j’ai des enfants et je suis la femme la plus heureuse du monde.

Nouvelle écrite par :
Kellyne AYEKA, Matthias FERROIR, Elissa MAKHLOUF, Kiné NIASSE, Barbara PIERA, Maïlys PINKIEWICZ, Yann SERSOUR, Khoudjedji SOUMARE, Djibrill TAYAYI OMANA AREVALO et Jade TOUGLIKPE-HUMEZ, en classe de 6eD