Résultats du concours de poésies

Sur le thème de l’Éphémère, proposé par le Printemps des poètes, les élèves de Dulcie ont laissé libre cours à leur imagination. Calligrammes, acrostiches, sonnets, vers libres : ils ont été favorisés par les Muses.

Bravo aux élèves récompensés qui ont reçu de beaux livres.
Pour les 6e, Youssef ADALA a été distingué pour son calligramme. Vous pouvez le lire sur la photographie qui illustre cet article : impossible de le retaper !
En 4e, c’est Agathe CRUBELLIER avec de beaux poèmes (haïku et calligramme).
Et en 3e, Louise FERROIR et son beau poème en vers libres.

Les autres participants ont aussi proposé des textes magnifiques et le choix a été difficile !

Bravo à tous les participants !

Et bonne lecture :

Ne vois-tu pas ce drap blanc recouvrant les forêts ?
Elles sont maintenant comme neuves,
Illuminées aujourd’hui sous les reflets du soleil,
Gelées pour une nuit enfin dans le temps
Et demain déjà, prêtes à revenir au début.

Lilou Brangé, 4D
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Lune
Le soleil brille chaque journée
Un soir sombre c’est moi que tu trouveras
Nos nuages disparaissent toute la nuit
Et je disparais toute la journée

Inaya Bengheman, 6G
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Lapin
Léger comme une plume
A porter délicatement
Pour la faire voler
Inattendue elle s’envole
Ne reviens pas, fais ta vie

Basmala Moumène, 6G
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Un seul moment
Qui reste ancré dans ta mémoire
Là où tout s’éteint

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Tout instant
Est unique,
Même sans joie,
Parce qu’il reste
Si précieux.

Agathe Crubellier, 4D
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Ce soir, le soleil couchant est là,
Flamboyant,
Et resplendissant !

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Artiste éphémère,
Rien ne perdure,
Tes créations durent un instant.

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Sonnet sans alexandrins :

Les vagues viennent et repartent,
Elles sont douces ou violentes,
Pleines de souvenirs,
Et de moments perdus.

Chacune est unique,
Va et vient de par les flots,
Puis repart en voguant tranquillement.
Naissants des courants,

S’éteignant sur les plages.
Rien ne leur résiste,
Ni les monstres marins, ni les navires imposants.

Les vagues viennent et repartent,
Emportant chaque moment,
Emportant chaque instant.

Léa Brangé, 4D
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Notre temps, c’est l’éphémère !

L’éphémère, c’est notre temps
Ainsi que tous ces sentiments
Qu’ils soient bons ou bien mauvais
Indéfiniment, ils ne peuvent pas rester.

Ce temps est comme une bulle dans l’air
Même s’il est beau, il est bien éphémère
On souhaiterait le rattraper
Mais avec la pression, il a éclaté.

Le temps c’est un voyage, et l’éphémère une escale
L’éphémère est une danse car le temps est un bal
Le temps est tout l’Espace, l’éphémère, une étoile
Alors flottons dessus, le vent dans les voiles !

L’éphémère de ces éclats de rire
Et de ces moments qui nous ont fait sourire
Contre ces larmes qui appartiennent au passé
Et ce temps-là, c’est nous qui l’avons stoppé.

L’éphémère, on s’y attache alors
Et à ces personnes ensoleillées aussi
Qui nous font passer des moments qu’on adore
Et nous font dire qu’on est bien ici.

Mais tout cela doit pourtant s’arrêter
Il y a un jour où il faudra s’en aller
Le temps se renouvelle, l’étape est au passé
Mais gardons dans nos coeurs toutes ces belles pensées

Le temps s’échappe et l’on soupire
Mais c’est à nous de nous souvenirs
De ces personnes que l’on apprécie
Marquant ces moments dans nos vies

C’est donc le coeur léger que je repars
D’avoir un jour pu être heureuse et fière
Alors souviens-toi, si un jour tu en as marre,
Pense au bonheur car notre temps c’est l’éphémère !

Louise Ferroir, 3E
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Lorsque les rêves s’entremêlent.

Mes nuits blanches ne sont pas blanches
A peine claires semées d’étoiles,
Une douce insomnie et j’y repense…
Ta présence rendent mes joues couleur écarlate
De nous regards nous en avions créé des constellations à contempler

A perte de vue
Nos souvenirs effacés
Des larmes oubliées
Des rires égarés

Notre histoire était éphémère, on s’était juré qu’elle serait éternelle.

Renversée par mes émotions,
Même ma tristesse je la vis de travers
Je suis comme une bouteille en verre à la surface de la mer,
Plus j’avance et plus je me perds.

Tu as subitement oublié mon coeur en t’évadant
Une douce mélancolie et j’y repense…
Une histoire inachevée, un sentiment délaissé

Et lorsque les rêves s’entremêlent,
Du bout de ma plume,
Je couche mes maux sur mon papier cartonné,
Pour t’exprimer les sentiments cachés,
Mon coeur est saturé de toi.

Shérine Traore, 3E